Le monde des chemins de fer
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  • Adhérence, subst. fém. État d'une chose qui adhère physiquement à une autre. Emplois spéc. Fait de coller à une surface, sous l'action des forces d'attraction entre molécules. CH. DE FER: On donne le nom d'adhérence à la force de frottement qui se développe entre les rails et les roues motrices d'une locomotive en action.
  • Adhérent, ente, adj. et subst. Emploi adj. [En parlant d'une chose (obj., organe, substance, etc.)] Qui adhère fortement et effectivement (à quelque chose). Emplois spéc. CH. DE FER : La fraction du poids total d'une locomotive dont on utilise l'adhérence porte le nom de poids adhérent.

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Principes[]

En 1812, Blacket trouve le principe de l'adhérence, qui est le point de départ de l'emploi des locomotives.

Entre les aspérités infiniment petites des deux surfaces en contact, qui s'épousent mutuellement, le poids de la machine fait naître un lien. Si ce lien est suffisant, les roues se développent à la surface des rails et déterminent la progression de la machine et celle du train qui y est attelé. Mais il faut que l'effort nécessaire pour vaincre la résistance au roulement soit moindre que l'effort pouvant faire tourner les roues motrices sur place, ou patiner, sans avancer.

Or ce dernier effort n'est autre que le frottement de glissement entre le métal du bandage et celui du rail. On l'a appelé adhérence.

Le coefficient de glissement, ou adhérence, varie de 0.166 à 0.14, tandis que le coefficient de roulement n'est que de 0.003 à 0.005, suivant l'état des surfaces; mais le premier rapport ne s'applique qu'au poids porté par les roues motrices de la locomotive, tandis que le second s'applique au poids de tous les véhicules (wagon et machine) du train.

On voit que, placée en palier et en alignement, la machine peut remorquer plus de trente fois son poids.

Bibliographie[]

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