Le monde des chemins de fer
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  • Ballast, subst. masc.
  1. Mélange de sable et de gravier maintenant les traverses d'une voie ferrée. P. ext. Tout gravier dont les constituants ont des dimensions analogues au précédent (100 mm et en dessous). Élément de plus de 20 mm.
  2. Remblai ainsi formé.
  • Ballaster, verbe. CH. DE FER. Répartir du ballast sur une voie ferrée pour stabiliser les traverses.
  • Ballastage, subst. masc., CH. DE FER. Opération consistant à ballaster une voie ferrée.
  • atlif

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Conditions à remplir[]

Un bon ballast doit satisfaire à plusieurs conditions :

  1. Ecoulement facile de l'eau, pour assurer l'assèchement de la voie;
  2. Mobilité des éléments, assurant de la flexibilité à la voie et de la douceur aux mouvement des trains;
  3. Homogénéité de ses éléments, rugueux, non gélifs, non attaquables par l'eau, mais capables de résister à la charge des véhicules et au travail de l'entretien;
  4. Enfin, les matériaux composant le ballast ne doivent pas être trop ténus, mais assez stables pour n'être pas soulevés par le vent, ni déplacés par les mouvements et les trépidations des traverses.

Le ballast remplit un role capital : il assure la stabilité de la voie et transmet au sol de la plate-forme la pression qu'il reçoit.

Cette pression, qui se divise et se répartit de proche en proche, d'un élément au suivant, s'exerce dans les limites du volume d'un prisme à section trapézoïdale sous la traverse et reposant sur la plate-forme.

Différentes espèces de ballast[]

Gravier moyen. Si le gravier est anguleux et peu terreux, il forme un très bon ballast.

Sable fin. Le sable fin assure une bonne répartition de la pression. Mais il conserve trop l'eau dans la saison pluvieuse, et, quand vient l'été, sous l'action du passage des trains, il s'envole en poussière. Il occasionne par suite sur les partie mobiles des machines une action destructive des plus fâcheuses et incommode sérieusement les voyageurs.

Gros gravier. Le gros gravier a les qualités du gravier; on doit craindre qu'il ne soit trop roulant.

Galets. les galets ne doivent être employés que cassés. Ils sont alors excellents pour lla répartition des pressions et assèchent vite le sol.

Tessons de briques. Les tessons de briques donnent un assez bon ballast, à condition que la brique soit bien cuite; sans cela, elle se réduit en bouillie.

On ne doit employer ni de la craie, ni les pierres gélives, pour éviter que cet effet se produise.

Laitiers et scories. Les laitiers et scories donnent un excellent ballast, mais ne sont pas toujours inoffensifs : on a constaté des échauffements de traverses jusqu'a 60°, les laitiers et scories donnant lieu à des décompositions chimiques après leur mise en place.

Pierres cassées. On emploie aussi la pierre cassée à la main ou cassée à la machine.

Les pierres cassées doivent être dures, gélives ni friables, cassées à la grosseur de 0.06 m. on peut tolérer les menus dans une proportion modérée.

Les pierres oblongues, provenant du cassage à la machine, doivent être cassées de nouveau à la massette.

== Modélisme ==

Imitation du ballast:

  • Sels décoratifs destinés a être mis au fond des photophores en verre pour bloquer les bougies. Il existent dans toutes les couleurs, gris bleu, blanc cassé, blanc, rose, verts, etc.
  • Sable.
  • Ballast Woodland Scenics.

Il est possible de teinter le granulat en les trempant dans une infusion de thé.

déposer le ballast directement sur la voie, sans colle. Il faut ensuite étaler ce ballast avec le pinceau pour lui faire prendre la forme que l'on souhaite. on prépare un mélange composé environ de moitié eau, moitié colle et on ajoute quelques gouttes de liquide vaisselle. On applique le mélange avec une seringue.

Citations[]

  • La résistance transversale d'une voie aux efforts exercés par les véhicules est minimale après une opération d'entretien ayant entraîné le dégarnissage du ballast autour des traverses. Cette résistance augmente dans le temps avec le passage des trains, qui permet au ballast renouvelé de se tasser et à la voie de prendre une assise définitive. Cette stabilisation est obtenue au bout d'un temps variant avec le trafic supporté, qui doit atteindre environ 100 000 t avant que la voie offre une résistance presque maximale (GDEL.)
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