Le monde des chemins de fer
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  • La révolution industrielle est un processus qui bouleverse les techniques de production : on passe d'un système artisanal, manuel, de production, dans des lieux dispersés, à une production recourant de plus en plus à une énergie provenant de machines, production en grandes séries, centralisée, utilisant des normes ou standards afin d'obtenir des produits d'une qualité homogène. Le passage d'un travail domestique à un travail de plus en plus spécialisé change radicalement les modes de vies. Elle ne touche pourtant pas tous les pays européens et son propre développement différe dans les régions touchées.

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Industrialisation et croissance[]

La révolution industrielle, processus lent et continu[]

Un processus caractérisé par l'accélération de la croissance et par les progrès du niveau de vie[]

Constitutions des entreprises et naissance de l'organisation du travail[]

L'entreprise accroît son capital et s'agrandit[]

Les entreprises cherchent des investisseurs, les sociétés par actions se développent et sont vendues en bourse : c'est le capitalisme.

C'est un système économique reposant sur la propriété privée des moyens de production (usines, machines) et la détention du capital est source de revenus. Il y a concentration :

  • horizontale : on se spécialise sur une activité principale (toutes les entreprises fabriquant le même produit se regroupent)
  • verticale : on regroupe des entreprises le long d'une chaîne de production (concentration en un seul groupe de l'entreprise d'extraction des matières premières aux distributeurs, en passant par les unités de transformation et les infrastructures de transport).

Selon le pays, ces concentrations prennent des formes différentes :

  • le cartel : ce sont des entreprises qui fabriquent le même produit, et qui s'entendent sur les prix et la quantité produite.
  • le trust : par la concentration, s'assurent une position dominante sur un secteur de l'économie.

L'entreprise se réorganise[]

C'est l'organisation scientifique du travail. Tout d'abord le taylorisme : il vise à améliorer la productivité de la main-d'œuvre avec des méthodes de travail, en séparant les tâches de conception et de fabrication. Les tâches sont découpées, c'est le travail à la chaîne; plus de surveillance, moins de flâneries. C'est aussi le début du stress.

Le taylorisme est amélioré notamment par le fordisme : l'ouvrier ne se déplace plus, c'est l'essor de la mécanisation, de la standardisation et de la parcellisation du travail : économies d'échelle. Cela permet un emploi massif d'ouvriers. Henry Ford veut faire un modèle unique, la Ford T, de ce fait elle est moins coûteuse. C'est l'entrée dans la société de consommation et l'essor des usines, mais le travail à l'atelier et au domicile existe toujours.

La révolution commerciale[]

Il y a deux échelles :

  • l'internationale, avec l'essor des échanges maritimes, ferroviaires, la concurrence et le libre échange.
  • la nationale, se développent les magasins à succursales multiples : ils sont gigantesques, il y a beaucoup de personnel, des vitrines, les prix sont affichés, cela se fait dans un cadre luxueux. C'est le début de la publicité au cinéma, cela nécessite plus de trésorerie, plus de finances, il y a un développement des banques. Grâce à l'épargne des particuliers, les entreprises sont mieux financées, cela favorise l'industrialisation.

Crises et dépressions[]

Des crises et des dépressions jalonnent l'industrialisation du monde.

La crise est une rupture forte de la conjoncture économique, qui marque la fin d'un période d'expansion. La dépression est une baisse générale des prix et de la production.

Crise de 1929[]

L'origine de la crise de 1929 est due à un krach boursier, l'effondrement des cours des actions en bourse (le jeudi noir).

En France, la crise ne commence qu'après 1930. L'effondrement immédiat en Allemagne est dû au retrait des capitaux américains.

Le commerce internationnal baisse à cause du protectionnisme.

La montée du chômage est une conséquence de la crise suite à la fermeture d'entreprises et aux licenciements qu'elles entrainent. Pour régler cela, Pierre Mendès France préconise l'interventionnisme, qui est une idée de John Maynard Keynes.

Les différents cycles[]

La croissance au XIXe et au XXe siècle est irrégulière, elle est marquée par des cycles de Jaglar (cycles courts de 6 à 11 ans) et des cycles de Kondratiev (de 25 à 30 ans) avec des phases :

Durant les crises, le libre-échange est remis en cause.

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Les informations originales de cette page proviennes de Wikipédia

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