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Fixation du rail[]
Sur les lignes parcourues par des trains de grandes vitesse et sur les voies en courbe, les crampons extérieurs, resistants seuls aux efforts latéraux réitérés dus au mouvement de lacet des véhicules, sont promptement cisaillé par les bords du patin du rail.
Pour empècher cet effet de se produire, on associe les crampons ou les tirefonds, placés de part et d'autre d'un même rail, au moyen de plaques de métal appelées selles, qui jouent le même rôle de solidarisation que le patin du coussinet. Les selles ont encore l'avantage de rèpartir la pression sur la traverse et de la protéger contre une usure trop rapide.
Pour éviter tout cisaillement, un ou deux talons régnant sur toute la largeur de la selle reçoivent la butée des bords du patin.
Les selles ont 2, 3 ou 4 trous, selon le degré de solidité qu'on veut donner à l'assiette de la voie. Dans le cas où la selle a 3 trous elle se place de manière que les 2 trous jumeaux soient du côté de l'intèrieur de la voie. Dans ces conditions, les 2 tirefonds correspondants résistent ensemble à l'effort de renversement, et tous les trois à l'effort horizontal exercé sur le rail.
Bibliographie[]
- Chemins de fer : superstructure (1890).
- Cours de chemins de fer (1894).